
Agé de 23 ans, Simon est en fauteuil roulant depuis qu’il a été victime d’un accident. Bien qu’il ait depuis longtemps accepté ce coup du sort, il y a une chose qu’il n’admet pas: que la Suisse ne dispose pas de suffisamment d’infrastructures pour les personnes en fauteuil roulant. Car il lui arrive souvent de tomber sur des constructions nouvelles qui ne sont pas accessibles en fauteuil roulant, sur des toilettes pour personnes handicapées qui n’en sont pas ou encore sur des obstacles qui limitent son autonomie et celle d’autres personnes souffrant d’un handicap.
Des limitations qu’il retrouve également dans les transports publics.
L’une des critiques d’Hitzi concerne directement les CFF. Il leur reproche notamment le manque de flexibilité du Call Center Handicap CFF ainsi que le ton peu aimable des agents au téléphone. Un reproche que Werner Jordan, responsable de l’accessibilité et des déplacements des personnes souffrant d’un handicap en transports publics aux CFF, ne voulait pas laisser passer. Il a donc contacté Hitzi via Facebook et l’a invité à jeter un coup d’œil derrière les coulisses du Call Center, où l’effervescence bat parfois son plein.
Nous avons eu le droit d’accompagner Simon lors de sa visite du CC de Brigue. Vous apprendrez dans les vidéos quelles sont ses exigences concrètes vis-à-vis des CFF et dans quelle mesure ils peuvent y satisfaire à l’heure actuelle.
Le Call Center Handicap CFF aide les voyageurs à mobilité réduite. Les personnes en fauteuil roulant, à mobilité réduite, les aveugles et malvoyants ou encore les personnes handicapées mentales peuvent y commander une assistance pour accéder aux trains. Le service est gratuit mais doit être annoncé par téléphone au moins une heure à l’avance (0800 007 102).
Par ailleurs, le Call Center Handicap organise une assistance pour les voyages internationaux en train et conseille les voyageurs souffrant d’un handicap. En savoir plus.