
«Pelleter, saler, balayer: tout cela fait partie du service d’hiver des CFF. Et ce n’est de loin pas tout!», déclare Ludwig Näf. En sa qualité de «Monsieur Hiver», Ludwig Näf est responsable du service d’hiver des CFF. «Nous faisons tout pour que nos clients puissent nous faire confiance, même en cas de chutes de neige.»
Pour que tout se passe bien dès la première neige, les CFF planifient le service d’hiver dès le début de l’été. «C’est à ce moment, par exemple, que nous contrôlons les chauffages des aiguilles et préparons les outils de dégel.»
Le service de piquet de l’équipe de déblayage de la neige est sur pied de la mi-octobre à la fin mars. 360 collaboratrices et collaborateurs sont prêts à intervenir en cas de chute de neige persistante sur tout le pays. Grâce à des prévisions précises pour chaque gare, le service d’hiver sait où et quand il doit agir.

Pourquoi chauffe-t-on les aiguilles?
Pour éviter que les aiguilles ne gèlent et permettre leur bon fonctionnement même lorsque la température descend en dessous de zéro, celles-ci sont chauffées. La moitié des aiguilles du réseau CFF, soit 7400 installations, sont équipées d’un chauffage. 38% des chauffages d’aiguilles sont actionnés au gaz, contre 62% à l’électricité. Le chauffage s’enclenche et se déclenche automatiquement, en fonction des données de la station météo et des sondes de température des voies. Les chauffages des aiguilles font l’objet de modernisations constantes et leur efficacité énergétique est optimale.

L’hiver, saison des retards?
En dépit de préparatifs consciencieux, la neige, la glace et le froid peuvent entraîner des retards. Le centre d’analyse des CFF peut adapter la vitesse des trains en cas de risque de chute de glace. L’accès aux trains peut aussi durer plus longtemps que lorsqu’il n’y a ni neige ni glace. Grâce aux préparatifs, cependant, les trains restent aussi ponctuels en hiver qu’en été.
